mercredi 16 janvier 2013

Django unchained


Aujourd'hui le nouveau Tarantino est enfin sorti!

En grande fan (à ne pas confondre avec fanatique) du travail de Quentin Tarantino, j'attendais avec impatience un film qui me permettrait d'oublier Inglorious basterds. Oui, ça y est je balance un caillou dans une flaque, je n'ai pas aimé Inglorious basterds. J'ai trouvé le film très en deçà de son talent. Sans doute si le film n'avait pas été signé QT, je l'aurais trouvé pas mal, mais venant de sa part, non.

Alors quand ce matin j'ai bravé la fièvre, les microbes, le froid et la neige pour aller m'enfermer dans la salle obscure pour découvrir son nouveau "bébé", j'ai été scotchée, bluffée... émerveillée. Je, en plus des millions d'autres spectateurs dans le monde, retrouvais le réalisateur de Pulp fiction, de Kill Bill, de Reservoir dogs.
Et sans sans hésitation aucune que j'ai accordé sur le site d'Allociné, la note de 5/5 à ce film.

Tout était là: la musique, le scénario, la photographie, les personnages, mais surtout, surtout, surtout le casting parfait. Sur un fond de western spaghetti, une histoire.
Une histoire qui se pourrait réelle, l'histoire d'un homme noir qui retire ses chaines de l'esclavage.
 Jamais un sujet si fort et si lourd n'avait été traité de la sorte. J'en ai vu des films grandioses sur le sujet, j'en ai vu des films qui m'ont arrachés tant de larmes, mais aucun ne m'avait pris par une toute autre émotion, celle de la rage. Tant d'années à mépriser, humilier, maltraiter des être humains aussi égaux que nous les blancs, loin d 'avoir été glorieux durant toutes ces années. Peut être parce qu'en ce moment, en France, un débat divise violemment le peuple et que des propos haineux traduisant une idée infecte, qu'il existe des catégories d'humains qui représentent "une menace pour l'humanité" , je me sens révoltée par toutes ces petites gens qui se considèrent supérieurs à d'autres, au lieu d'exprimer uniquement leur avis, simplement, que je respecterais puisque nous sommes tous en droit de penser et d'exprimer ce que nous voulons. Mais je m'éloigne du sujet....
Django retrace un passé douloureux pour un peuple humilié avec tant d'humilité qu'il m'a touché bien plus que je ne l’espérais.


Mais au delà du scénario plus que brillant, c'est le casting qui m'a complètement bluffée, collée à mon siège malgré la fièvre qui menaçait de revenir. Je commencerais par Léo, ah Di Caprio, je ne sais pas ce que serait le cinéma sans toi. Sans doute serait il toujours aussi riche, mais il y manquerait un joyau aux milles facettes.

Une fois de plus il nous offre une prestation sans défaut. Capable de passer du rire à la colère il a tout simplement su rendre son personnage terrifiant. Sans trop en faire, il reste égal à lui même.
Je pourrais évidement parler de Jamie Foxx et de sa prestation à la hauteur de toutes les pointures qui l'entouraient, parler de sa mise à nue en tant qu'acteur, de sa capacité à faire grandir et grossir les épaules d'un esclave noir. Parler de ce si grand Samuel L. Jackson qui n'est jamais aussi talentueux que lorsqu'il est dirigé par Tarantino... Mais je préfère m'attarder sur celui qui, une fois encore, a explosé l'écran: Christoph Waltz.
S'il a été révélé dans Inglorious, il n'a depuis cessé de briller aussi fort que les têtes d'affiche (cf: Carnage, De l'eau pour les éléphants...). Nommé aux Oscars prochain pour le meilleur acteur de second rôle, je fonde tous mes espoirs sur lui tant j'avais fini par oublier que le premier rôle ce n'était pas lui, mais Foxx. Même s'il est vrai que dans tous les films de Tarantino, les seconds rôles ont autant de présence et d'importance que les premiers, Waltz a su totalement éclipser l'importance des autres Django.

Je pourrais en parler durant des heures encore, mais je préfère vous inviter à aller le voir au plus vite et de venir en parler ici, ou ailleurs, et à  rappeler qu'il existe un homme, un artisan de l'industrie du cinéma, qui tient sa place parmi les plus grands, de par son travail de qualité mais également par son style: Quentin Tarantino.

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