Après de nombreux mois à espérer lire ce roman dont tant de personnes parlaient avec ferveur, j'ai déniché La liste de mes envies, pour une misère, aux sans abris de Lyon Vaise. Mais le manque de temps m'a conduit à dévorer ce roman, uniquement une fois posée sur la plage, fin aout.
L'histoire:
Jocelyne tient une mercerie et un blog de broderies. Elle est mariée à Jocelyn et a deux enfants. Elle a une petite vie mais elle l'aime comme elle est. Quand un jour elle remporte la cagnotte du loto, elle ne l'annonce à personne de peur que son bonheur se brise et qu'on ne l'aime plus pour ce qu'elle est.
Le pouvoir de Grégoire Delacourt réside dans ses mots. Ses mots de femmes. Le mariage de ces petits mots qui font de grandes phrases. C'est avec délicatesse, douceur et beaucoup de sensations qu'il nous raconte la vie de cette femme ordinaire et pourtant si extraordinaire. Extraordinaire d'avoir compris où réside le bonheur sur cette Terre. Extraordinaire de ne pas avoir plié sous le poids et cupidité de l'argent.
"Être riche, c est voir tout ce qui est laid puisqu'on a l arrogance de penser qu on peut changer les choses."
A travers Jocelyne on voit notre propre vie, nos propres erreurs, nos propres bonheurs, nos espoirs, nos envies... A travers Jocelyne on voit tout ce dont on ne veut pas au premier abord mais en réalité tout ce qu'on désire au plus profond de nous. Une petite vie sincère plutôt qu'une reconnaissance et une vie de solitude.
Grégoire Delacourt c'est l'homme qui murmure à l'oreille des femmes et des hommes qui doutent encore d'où se trouve le bonheur. Des femmes parce qu'il a placé ses mots dans la bouche d'une femme. Des hommes pour la simple et bonne raison que ses mots s'adressent à tous.
Un petit bijou de mariage de mots, de magie de la langue française, de bonheur simple et de petits plaisirs.
Un roman qui donne encore plus envie de remplir des listes de nos envies.
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